Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le plan géométrique de la commune de Dangé terminé le 2 Frimaire An 14 (23 novembre 1805) fait figurer le cimetière le long de la grande route de Châtellerault à Tours (actuelle départementale 910), au sud de l'église.

En avril 1812, le maire de la commune accepte un terrain cédé par la marquise d'Aubéry pour y établir le nouveau cimetière. Le nouvel emplacement est cinq fois plus étendu que l'espace nécessaire pour inhumer le nombre présumé de personnes de la commune qui compte à cette date 700 habitants. Il est situé au sud du chemin de la ferme de la Rivière. L'accès se fait depuis une chemin débouchant sur une porte surmontée d'une croix.

En 1826, la marquise d'Aubéry souhaitant se faire inhumer dans le nouveau cimetière, choisit l'angle nord-ouest comme lieu de sépulture pour elle et celle de sa famille. Son décès survenu le 2 novembre 1826 précipite ses dernières volontés. Un plan de lieux est alors dressé et fait figurer l'enclos funéraire clos par un fossé bordé d'une double haie vive. Ce plan du cimetière permet également de voir le traitement paysager du cimetière dont trois des quatre murs sont agrémentés d'une vigne en espalier. Un arbre est également représenté le long du mur ouest.

Sur le plan cadastral parcellaire levé en 1831, la parcelle de l'ancien cimetière est figurée et aménagée en promenade plantée d'arbres tandis que le nouveau cimetière est représenté au sud de la ferme de la Rivière (parcelle 404, section A, feuille 2).

En 1836, un nouveau plan est réalisé est fait figurer dans l'angle sud-ouest l'enclos funéraire de la famille Cassin de Kainlis qui obtient une concession à perpétuité. L'enclos est entouré de fossés et bordés d'une double haie vive.

En 1853 le plan dressé pour les tarifs des concessions représente la partition du cimetière en trois partie : les concessions temporaires, les concessions trentenaires et les concessions perpétuelles.

Le cimetière est agrandi en 1910 vers le nord sur une parcelle comprise entre le mur nord du cimetière et le chemin de la Rivière puis à la fin des années 1940. Il possède aujourd'hui des espaces disponibles à l'est.